J’ai enfin regardé la saison 5 de Six Feet Under, saison ultime de ce grand show signé HBO. Ca faisait longtemps qu’elle trainait chez moi et que je n’osais pas la regarder. Je savais que c’était la dernière et que tant que je ne l’aurais pas visionné ce ne serait pas vraiment terminé.
Hormis une saison 3 un peu poussive, la qualité a toujours était au rendez-vous des aventures de la famille Fischer. La saison 5 ne déroge pas à la règle, au contraire. Comme d’habitude, on s’amuse, on pleure, on rit, il n’y a ni méchants ni gentils, seulement la vie d’une famille qui se déroule sous nos yeux. Une famille un peu particulière cela dit, croque-morts et névrosés de père en fils et de mère en fille. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et ont tous leur lot d’aspérités que les scénaristes se sont amusés à façonner. Plutôt bien d’ailleurs.
Rituel immuable au cours des 5 saisons, chaque épisode s’ouvrait par le décès d’une personne, parfois de façon loufoque, qui servait de fil conducteur à l’épisode et aux errements des Fischer. Enfin une série a osée traiter de sujets « tabous » à la télévision (la mort, l’homosexualité…) de façon intelligente, sans prendre le téléspectateur pour un imbécile ou une ménagère de moins de 50 ans et sans tomber dans le pathos.
Pour tout ça et bien plus encore merci Alan Ball, merci HBO, merci 6 Feet Under.
6 août, 2006 at 9:19
Vu que cette série parle de croque-morts et que c’est une série plutôt dramatique qu’autre chose, il était évident que le thème central allait être la mort. C’est inédie et super bien fait, mais ce n’est pas franchement une surprise.
Par contre aborder la mort dans une série comique, je trouve ça encore plus fort. Il y a une série sur la 6 intitulée « touche pas à mes filles » où l’acteur principal est décédé pendant le tournage. Ils ont intégré la mort du personnage à l’intérieur des épisodes et là je trouve que c’est un sacré tour de force. Super casse gueule. Tout comme pour l’homosexualité dans « Will & Grace » sur canal+. En général, je trouve qu’aborder les thèmes graves par le biais de la comédie est toujours plus porteur. Dédicace to Gérard Oury.
6 août, 2006 at 9:49
Je voulais dire par là qu’axer une série autour du thème de la mort c’est quand même pas courant et ça l’était encore moins quand la série à débutée. Et pour l’homosexualité, elle est plus que suggérée et pas caricaturale dans 6 Feet under, ça changeait aussi je trouve, même si je suis pas un grand spécialiste, loin s’en faut, en la matière.
Effectivement le coup d’intégrer la mort d’un acteur dans un épisode c’est trés fort ça !!!
7 août, 2006 at 9:14
Mon message n’était pas une critique sur ton point de vue. Tu as raison et dans mon message, j’ai mis que six feet under était un concept inédie et super bien fait. J’apportais juste mon point de vue qui est:
L’humour est plus efficace pour faire passer des messages que le drame.
A débattre…
7 août, 2006 at 2:51
No problemo Jérôme, je précisais juste ma pensée 😉
Je sais pas si l’humour est plus efficace ou plus courageux pour faire passer un message mais c’est plus casse-gueule assurément.
10 août, 2006 at 1:40
Ah ces Jérôme! Tatillons les bougres! 🙂
19 août, 2006 at 6:31
Et dire que je n’ai jamais vu un seul épisode de cette série et que Tout le monde en parle, faut que je me motive là, même que je me bouge sacrément !!
21 août, 2006 at 11:08
Vas y tu le regretteras pas !!!