Cela aurait pu être un sobriquet ou une capitale d’Asie Mineure mais Basia Bulat est bien le nom de cette Canadienne dont le premier album « Oh My Darling » s’inscrit déjà en mode majeur. Ne vous fiez pas à cette pochette passe-partout et à ses faux airs de « Petite maison dans la prairie », la demoiselle a plus d’un tour dans son sac. Sur la base de quelques accords de guitare, Basia vient placer sa voix chaude (Birds in Paradise) et se voit accompagnée d’un piano et de violons (I Was A Daughter ou le magnifique December). Les percussions (La-Da-Da) sont parfois réduites à leur plus simple expression voire absentes ou artisanales (clappements de mains de Before I Knew). Le résultat est un superbe album de folk dépouillé tantôt mélancolique, tantôt plus enjoué, avec notamment une petite incursion samba sur Why Can’t It Be Mine. Je comprends mal que l’on ne parle pas plus de cet album (bien vu Erwan), personnellement je suis immédiatement tombé sous son charme. Mon amour de vacances pour l’été 2007 aura pour nom Basia Bulat et qui sait si je ne le prolongerais pas jusqu’aux agapes de Noël…

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