Le week-end dernier fut arrosé même s’il n’est pas tombé une seule goutte sur la région parisienne. Vendredi soir,virée dans quelques bars indés du côté de Bastille. Samedi on prend les mêmes + de nouveaux compagnons de jeux afin d’aller assister au concert de The Sleeping Years et Kwoon au 1Bis. Le cadre est bucolique, les gérants et le public présent sont sympathiques. Je venais surtout pour le concert de The Sleeping Years, constitué pour l’occasion de Dale Grundle et d’une violoncelliste. L’ex-Catchers a déroulé pendant près d’une heure les titres présents sur ses 3 premiers EP + le titre Islands, présent sur une démo et sur l’album à venir selon Dale. Un seul titre (Summer is Nearly Over) pioché dans le répertoire de son ancien groupe mais une même émotion qui transpirait tout au long du set. Les EP vendus par Dale à la fin du concert sont partis comme des petits pains, de bonne augure pour la suite.

Le post-rock atmosphérique des parisiens de Kwoon m’avait conquis sur leur 1er album autoproduit. J’avoue avoir été un peu plus distant sur leur performance live, non pas à cause de la qualité de leur prestation mais pour cause de bavardages incessants avec mes joyeux convives. Pour autant, leur prestation m’a semblé de bonne facture lors de mes rares moments d’attention et notamment lors du morceau clôturant le set. La soirée n’était pas terminée puisque le 1Bis s’est alors transformé en « dance-floor », aux rythmes des Pulp, David Bowie, Blur, The Smiths et autres vieilleries indémodables.

Dimanche tranquille avec une séance cinéma pour terminer le week-end en beauté. L’esthétisme du futur imaginé par Julien Leclercq, c’est bien tout ce que l’on peut sauver du pauvre Chrysalis. La pauvreté du scénario, le jeu d’acteurs à la truelle, les dialogues insipides, le méchant trés-trés méchant (ou pathétique je sais pas trop), une fin que l’on devine au bout de 10 minutes de film, une poursuite plus digne d’un Navarro que du polar couillu que l’on nous avait vendu…En parlant de vendu, concernant le logo de Saint-Gobain, il était difficile de l’écrire plus gros !!! Dommage, je partais avec des a-priori plutôt favorables, les polars SF français ne sont pas légion dans nos salles. Pas sûr que Chrysalis ne soit un bon point pour la mue du cinéma de genre hexagonal.

Pour finir rien à voir avec tout ça mais le clin d’oeil des réalisateurs de Nip/Tuck dans la saison 3 (oui je suis à la bourre), lorsque les 2 chirurgiens défont le travail d’un « apprenti Docteur Frankenstein » en replaçant les morceaux sur les cadavres mutilés avec « Everything in its right place » de Radiohead comme bande sonore, était du meilleur goût si je puis dire…

[Mp3] Thom Yorke & Johnny Greenwood – Everything in its right place