Zike


#10

Syd Matters – Brotherocean


L’album en écoute sur Deezer.

#09

The National – High Violet


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#08

Twin Shadow – Forget


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#07

Soso – Tinfoil on The Windows


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#06

65daysofstatic – We Were Exploding Anyway


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#05

Sufjan Stevens – All Delighted People EP


L’album en écoute sur Bandcamp.

#04

Owen Pallett – Heartland


L’album en écoute sur Spotify.

#03

Midlake – The Courage of Others


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#02

Caribou – Swim


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#01

Beach House – Teen Dream


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#20

John Grant – Queen of Denmark


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#19

Man/Miracle – The Shape of Things


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#18

Wild Nothing – Gemini


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#17

Josh Ritter – So Runs The World Away


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#16

Tamaryn – The Waves


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#15

Zola Jesus – Stridulum II


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#14

I Like Trains – He Who Saw The Deep


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#13

The Morning Benders – Big Echo


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#12

The Besnard Lakes – are The Roaring Night


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#11

The Radio Dept – Clinging to a Scheme


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#30

Spoon – Transference


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#29

Efterklang – Magic Chairs


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#28

Crocodiles – Sleep Forever


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#27

Active Child – Curtis Lane EP


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#26

Deerhunter – Halcyon Digest


L’album en écoute sur Spotify.

#25

Ariel Pink’s Haunted Graffiti – Before Today


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#24

Florent Marchet – Courchevel


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#23

Mumford and Sons – Sigh No More


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#22

Dark Dark Dark – Wild Go


L’album en écoute sur Spotify.

#21

Evening Hymns – Spirit Guides


L’album en écoute sur Spotify.

Comme tous les ans depuis que je gribouille sur ce blog, je me suis prêté de bon gré à l’exercice futile mais agréable du top albums de l’année. Une année 2010 que je classerai dans les années moyennes, avec beaucoup de bons albums mais peu que j’écouterais encore dans 10 ans. Je n’ai pas la prétention d’avoir écouté tout ce qui est sorti en 2010, je vous livre seulement les 40 albums que j’ai le plus apprécié, en espérant pourquoi pas vous donner envie d’en écouter, et surtout acheter, quelques uns.

#40

Jenny & Johnny – I’m Having Fun Now


L’album en écoute sur Spotify.


#39

The Tallest Man on Earth – The Wild Hunt


L’album en écoute sur Spotify.


#38

The Coral – Butterfly House


L’album en écoute sur Spotify.

#37

Crystal Castles – s/t (II)


L’album en écoute sur Spotify.


#36

Maximum Balloon – s/t


L’album en écoute sur Spotify.


#35

Xiu Xiu – Dear God, I Hate Myself


L’album en écoute sur Spotify.

#34

Wavves – King of The Beach


L’album en écoute sur Spotify.

#33

Karaocake – Rows & Stitches


L’album en écoute sur Spotify.

#32

Villagers – Becoming a Jackal


L’album en écoute sur Spotify.

#31

No Age – Everything in Between


L’album en écoute sur le site de Sub Pop.

Difficile de trouver des infos sur Beta Radio sur la toile, pourtant Ben Mabry et Brent Holloman n’ont pas particulièrement la tête de perdreaux de l’année. Les deux comparses se sont rencontrés il y a plus de 10 ans de cela et ont commencé à jouer ensemble, d’abord pour eux puis pour les amis. Le duo a pris son temps pour peaufiner ses morceaux, trouver son style et vient seulement de sortir son premier album, autoproduit, intitulé « Seven Sisters« .

On a ici à faire à un album folk de facture assez classique mais ne dit-on pas que les plus belles choses sont souvent les plus simples ? Beta Radio est là pour le confirmer avec ses mélodies basées sur quelques accords de guitare folk, un banjo, une trompette et une paire de balais pour la batterie, rien que du classique mais diablement efficace quand on sait y faire. Ce savoir-faire se nomme ici Darden Road ; Where Losers Do ; Either Way ou plus encore Brother, Sister, le morceau qui vaut à lui seul l’intérêt que vous devez porter à cet album.

L’album est disponible en écoute en streaming ou sur Spotify.

J’étais passé à côté de leur premier album, « The Snow Magic » en 2008, mais la sortie en début d’année de l’EP « Bright Bright Bright » avait éveillé ma curiosité. Il contenait notamment le superbe Something For Myself, magnifique ballade au piano interprétée par Nona Marie Invie, appuyée par une batterie discrète et un duo contrebasse/accordéon. Dark Dark Dark navigue en effet au confluent de diverses influences (folk, jazz, americana, musique des Balkans), rien d’étonnant pour un groupe disséminé aux 4 coins des Etats-Unis (New-York, Nouvelle-Orléans, Minneapolis…).

On retrouve avec plaisir Something For Myself sur leur nouvel album, « Wild Go« , c’est d’ailleurs le seul rescapé de l’EP. Pour autant, les 10 titres qui composent l’album sont dans la continuité de « Bright Bright Bright » et s’ éloignent un peu de l’americana de « The Snow Magic« , que j’ai écouté depuis. En effet, sur le premier album de Dark Dark Dark, le chant était majoritairement dévolu à Marshall LaCount et les mélodies tournaient autour de son banjo, tandis que Nona Marie Invie était chargée des choeurs en arrière-plan. Pour tout vous dire je préfère de loin la formule actuelle, recentrée autour du piano et de la voix chaude de Nona Marie Invie. Ajoutez à cela, clarinette, banjo, accordéon et vous obtenez un album tour à tour mélancolique (Daydreaming ; Robert) et sautillant (In Your Dreams ; Celebrate), un album que l’on prend plaisir à écouter, seul ou à deux, lovés sous la couette. L’une des très belles surprises de cette année 2010.

Chronique écrite pour Indiepoprock.

L’album en écoute sur Spotify.

Dernière soirée parisienne, j’écoute Bang Gang, le groupe de Bardi Jóhansson, également connu pour son duo avec Keren Ann au sein de Lady & Bird. J’ai fait le tour des groupes islandais que je connais et qui sont programmés au festival. Il m’en reste beaucoup à découvrir, notamment certains dont j’ai déjà entendu parler (Benni Hemm Hemm, Apparat Organ Quartet, Mugison, FM Belfast). Sur les 3 albums de Bang Gang, mon préféré est sans hésitation le second, « Something Wrong« , sorti en 2003, qui avait mis le groupe sous le feu des projecteurs. J’avais beaucoup aimé le côté trip-hop de certains titres, notamment There was a whisper et Contradictions qui rappelaient les débuts d’Archive. Pas grand chose à jeter sur cet album, ce qui n’est pas forcément le cas de son successeur « Ghosts from the past » sorti en 2008. D’ailleurs je vous propose 3 morceaux tirés de « Something Wrong« , le 1er n’est pas une vidéo officielle mais un montage à partir d’images de l’excellent film Cashback dans lequel on peut entendre ce titre et le 3ème une célèbre reprise des Supremes.

Le compte à rebours est enclenché plus que jamais, le départ prévu lundi à 14h15 pour une arrivée à 15h45 heure locale (2h de plus à Paris). Je ne sais pas trop par quoi je vais commencer, le festival ne débutant que mercredi soir. Sûrement une ballade dans les rues de la ville, l’appareil photo à portée de main. Le climat décidera de beaucoup de choses, je ne m’attends pas à des miracles à cette période de l’année.

Mercredi sera donc le début du Iceland Airwaves 2010 avec une soirée essentiellement consacrée aux groupes locaux. Parmi la ribambelle de noms que je ne connais pas, se détache un artiste que j’ai découvert il y a peu, grâce à quelques bafouilles dithyrambiques de certains collègues blogueurs. Ólafur Arnalds, à ne pas confondre avec sa presque homonyme Ólöf Arnalds, compose une musique que je qualifierais de cinématographique, instrumentale, à la fois très classique et expérimentale, interprétée au piano avec quelques cordes de ci de là. De la belle pop de chambre, très contemplative d’où le côté cinématographique. Son deuxième album, « …And they have escaped the wheight of darkness », vient de sortir et il a reçu une pluie de louanges de la part de la presse musicale, qu’elle soit papier ou sur le web.  Un album qui j’en suis sûr se mariera à merveille avec mes déambulations dans la grisaille islandaise.

La formation du jour s’inscrit dans la grande tradition des groupes islandais, à savoir un groupe choral, amateur de mélodies boisées, cuivrées et d’orchestration de cordes. Véritable fourre-tout pop-folk-disco-baroque, affranchie de tout conformisme mélodique, la musique de Hjaltalín sort des sentiers battus sans pour autant perdre son fil conducteur nommé plaisir. Faisant suite à leur remarqué premier album, « Sleepdrunk Seasons » en 2009,  les Islandais confirment tout le bien que l’on pensait d’eux sur « Terminal« , un album audacieux aux arrangements soignés, magnifiquement mis en lumière par le chassé croisé vocal de ses deux interprètes qui n’est pas sans rapeller celui des Canadiens de Stars.

Hjaltalín Suitcase Man [mp3]

Deux groupes aujourd’hui au programme mais pour une bonne et simple raison, ils sont dirigés par un seule et même homme : Sindri Már Sigfússon. D’un côté on a Seabear, le projet originel, démarré en solo puis trio et désormais composé de 6 ou 7 membres. Deux albums officiels au compteur (le  premier a été enregistré pendant la période solo) dont le dernier, « We Built a Fire« , sorti cette année. D’obédience plutôt pop-folk, la musique de Seabear se caractérise par ses atmosphères boisées. On la compare souvent à du Sufjan Stevens (pour les arrangements de cordes et cuivres notamment) ou à du Beck, pour la petite touche expérimentale. Mais c’est avec son second projet, Sin Fang (ex Sin Fang Bous), que Sindri Már Sigfússon joue à fond la carte expérimentale. Auteur l’an dernier d’un très bon premier album, « Clangour » (dont j’avais parlé ici), qui comporte pas mal de similitudes avec l’univers de Seabear, auquel vient s’ajouter de petits bidouillages électro et une touche pop-psyché.

Sin FangWe Belong [mp3]

Sin FangCatch the Light [mp3]

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