• The Coral : Les Liverpuldiens font toujours la même chose depuis maintenant 6 albums mais ils le font bien donc on leur pardonne aisément, surtout avec un titre tel que ce More Than a Lover.

  • Blonde Redhead : En attendant la sortie de « Penny Sparkle » le 14 septembre et le concert parisien du 16 septembre au Bataclan, premier extrait vidéo avec Here Sometimes enregistré lors d’une 4AD session.

  • Sufjan Stevens : S’il a abandonné l’idée un peu folle de faire un album sur chacun des 50 Etats Américains (idée reprise et adaptée depuis par Erwan sur son blog 50 States project), ce boulimique mélodique qu’est Sufjan Stevens ne reste jamais bien longtemps à se tourner les pouces. La preuve avec la sortie du EP « All Delighted People », 60mn de magie dans la lignée de ses précédents travaux, articulés autour du morceau-titre proposé dans 2 versions. Rien à jeter parmi ces 8 titres et un gros coup de coeur pour les 17 mn de Djohariah ou la ballade au piano The Owl and the Tanager. Avant une sortie physique prévue pour la fin d’année, l’EP est téléchargeable contre 5$ ou écoutable en streaming ci-dessous.

« All Delighted People EP » on Bandcamp

  • Land of Talk : Cela fait un petit moment que je vous parle de ce groupe de Montréal (mars 2007 pour être précis). Leur nouvel album, « Cloak and Cipher« , vient de sortir et on peut se faire une idée du résultat avec le premier extrait ci-dessous.

Land of Talk Swift Coin [Mp3]

  • Deer People : Difficile de trouver quoi que ce soit sur le net concernant ce groupe de l’Oklahoma, pas de page Myspace (celle associée à ce nom correspond à un obscur duo australien). Google croit même bien faire en vous suggérant Deep Purple…Heureusement ils ont un chouette site sur lequel on peut écouter les 5 titres de leur EP et l’acheter si affinité, en format numérique ou bien pour les nostalgiques de l’objet comme moi en CD (300 CD seulement, chacun avec une cover différente peinte à la main). Mes titres préférés sont New Dance et Canada, vous pouvez les écouter ici.

 

Une soirée placée sous le signe de l’éclectisme et de la nouveauté au Point Ephémère avec deux jeunes groupes dont on n’entend pas forcément encore beaucoup parler dans l’Hexagone, les Canadiens de Land of Talk et les Texans d’Oh No ! Oh My ! Deux jeunes formations qui ont sorti leur premier album il y a peu et qui tentent de se faire connaître un peu mieux du public européen par le biais de cette tournée qui faisait escale en ce 19 février sur les quais du Canal Saint-Martin.

Après que les Dijonnais de Jaromil aient allumé les premières mèches, le trio Montréalais de Land of Talk arrive sur scène afin d’installer ses instruments et faire la balance en direct. Comme il est de coutume dans cette salle, le groupe ne repart pas dans les loges mais démarre son set dés la fin du soundcheck. Elisabeth Powell nous présente brièvement son groupe dans un bon français (ils sont Canadiens anglophones) avant d’entamer Magnetic Hill issu de leur seul et unique album « Applause Cheer Boo Hiss ». Ce titre résume à lui seul l’ambivalence de Land of Talk, mélange de pop sucrée à la Cardigans et de guitares saturées à la Dinosaur Jr. De sa voix légèrement éraillée, Elisabeth souffle le chaud et le froid, la section rythmique façon bûcheronne  se chargeant d’alimenter le brasier en combustible. On retiendra outre le furieux Speak To Me Bones, les sucreries douce amères Sea Foam, Summer Special et Breaxx Baxx. Le public ne s’y trompe pas et leur réserve une belle ovation largement méritée. 

Changement de registre avec les Texans d’Oh No ! Oh My !, plutôt adeptes de mélodies pop/folk décalées saupoudrées de bidouillages électro. C’est d’ailleurs avec leur titre le plus électro (I Love All You the Time), son intro façon transe music et ses paroles délirantes (« I love you all the time, except when you drink wine ») que le quatuor ouvre le bal. Le synthé vintage est à l’honneur en ce début de concert avec le moins enjoué mais tout aussi efficace I Have No Sister. La guitare acoustique reprend le dessus sur l’empathique et festif The Party Punch, rythmé par handclaps et chœurs foutraques. Assurément le meilleur titre du « Between the Devil and The Sea EP » et l’un des touts meilleurs de leur répertoire, le genre de morceau à s’écouter le matin pour surfer sur l’adrénaline du bonheur jusqu’au soir.

Malgré leur jeune âge, le groupe semble bien rôdé à l’exercice de la scène, faisant preuve d’une grande assurance. Ils n’hésitent pas à jouer avec le public, balancent quelques vannes entre 2 morceaux. L’ambiance est décontractée, loin du maniérisme dont certains aiment à s’entourer. Les deux barbus du groupe se partagent le chant, l’un  possède d’ailleurs un timbre de voix pas si éloigné (et en plus juste) de celui si particulier d’Alec Ounsworth (Clap Your Hands Say Yeah !). Farewell To All My Friends n’est lui pas sans rappeler Grandaddy, d’autres barbus célèbres qui ont malheureusement cessé leur collaboration pileuse et folklorique. Les titres défilent, de Jane is Fat à Reeks and Seeks, repris dans plusieurs spots publicitaires français. C’est finalement sur le superbe The Backseat et ses harmonies vocales que les Texans quittent la scène avant de revenir interpréter quelques titres dont un dernier sur les chapeaux de roues, histoire de clôturer la soirée comme elle avait commencé.

Land of Talk on Myspace.
Oh No! Oh My! on Myspace.

[Mp3] Oh No! Oh My!The Party Punch

[Vidéo] Land of TalkSpeak To Me Bones